Wildenstein Tulpen rally

Wildenstein / Rallye historique

Des voitures anciennes slaloment sur le parking

Jeudi après-midi, 200 concurrents du rallye historique des Tulipes ont fait un passage dans la haute vallée de la Thur.

Sur le parking du lac de Kruth-Wildenstein, les concurrents ont eu à effectuer une épreuve de maniabilité, sans grande difficultés, mais sous la bruine et la grisaille. En raison de ces conditions atmosphériques et le manque d’informations, il y avait très peu de spectateurs sauf quelques passionnés de voitures anciennes dont Francis Klinger ancien pilote de rallye et ancien président de l’écurie du Sundgau. Le départ du rallye a été donné à Vichy (Allier) et l’arrivée a été jugée à Noordwijk à une trentaine de kilomètres au Nord de La Haye (Hollande méridionale). Ce rallye est l’un plus anciens après la seconde guerre mondiale. Il avait été organisé pour la première fois en 1949, à l’époque avec des parcours chronométrés. Depuis 1992, l’épreuve est réservée aux véhicules historiques sans épreuves de vitesse, seule la régularité est prise en compte. Sur l’ensemble du parcours, les concurrents sont soumis aux règles du code de la route, respectées par les concurrents. Mais profitant du passage du rallye, quelques « apprentis pilotes » confondent la route départementale D34 avec la ligne droite des Hunaudières du circuit du Mans. C’est dommage et surtout nuit au sport automobile. Pour mémoire « Les Hunaudières » sont la longue et mythique ligne droite du circuit des 24 heures du Mans en raison des vitesses atteintes par les concurrents (405 km/h par Roger Dorchy sur WM Peugeot en 1988).

Avant d’arriver dans la vallée de la Thur, les concurrents étaient partis de Murten (Morat) dans le canton de Fribourg en Suisse. Ils sont rentrés dans le Haut Rhin par le col d’Oderen et ressortis par le col du Bramont. Les amateurs de voitures anciennes et de belles mécaniques ont été gâtés. Ils ont pu admirer de près des voitures mythiques que l’on voit seulement dans les musées : des Alfa Roméo Guilia, GT, GTA, GTV ; des Austin et Morris de divers types dont la célèbre Mini Cooper 1300 S ; une imposante Cadillac Eldorado, une Ferrari 250, Fiat 850, 124, 125 S, des Ford dont une Mustang, des Jaguar dont la type E avec son interminable capot avant ; des Lancia Fulvia ,des Mercedes 190, 220, 230, 280 ; des Porsche dont la 356 et 911, des Volvo 122, 131, P 1800.  Mais aussi des française dont une Peugeot 203, 404, une Citroën traction, une SM et une…2CV. De nombreux cabriolets qui en raison du mauvais temps n’ont pas pu découvrir le toit.

Pierrot Rosenblieh – jeudi 6 mai 2010

Les cabriolets n’ont pas été à la fête (Photo – P. R)