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Mes archives de correspondant de presse
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13 novembre 2010

Masevaux - Déces Raymon Weyer

Masevaux

 

Raymond Weyer nous a quitté

 

Quelques jours seulement après Jean Behra le maire honoraire de Wegscheid une éminente personnalité Dollérienne vient de nous quitter Raymond Weyer. Le lendemain de son 84ème anniversaire, malade depuis quelques mois, Raymond a rejoint le paradis des anciens combattants et le cercle de ses amis disparus l’abbé Robert Schall, Abel Manigold, Ernest Bohler, Maurice Daegelen, Paul Burcklé…

 

Raymond, lui gaulliste de la première heure comme devait le rappeler le diacre Jean-Claude Ducottet lors de la messe d’enterrement, est décédé le 9 novembre et a été enterré le 12 novembre, les même jours que le général de Gaulle 40 ans plus tard. Rappelons que le 12 novembre 1970 il était à Colombey-les-deux-Eglises pour l'enterrement de l'ancien chef de la France libre en compagnie d’une délégation dollérienne.

 

Les obsèques de Raymond ont eu à l’église saint Martin de Masevaux et célébrées par l’abbé Joseph Lemblé assisté du diacre Jean-Claude Ducottet en présence d’une nombreuse assistance et personnalités dont Pierrot Weisenhorn ancien député, Laurent Lerch maire de Masevaux, Roger Gaugler président départemental du Souvenir français (SF)… et les drapeaux de l’Union nationale des anciens combattants (UNC), section de Masevaux, du Souvenir français (SF) et des anciens marins.

 

Raymond Weyer a été un personnage incontournable dans la cité masopolitaine. Résumer en peu de lignes son activité, associative, patriotique, élective, ou professionnelle serait une gageure hasardeuse, tant elle est importante et variée. Rappelons simplement qu'il a été président fondateur, avec son regretté compère Abel Manigold de la « Fête de la Tripe », de la course cycliste challenge André Bechtold. Il a été membre du F.C. Masevaux, de la société avicole, du club philatéliste, de l'UNC, de l'association des déportés évadés incorporés de force (ADEIF) de la Fédération des engagés volontaires d'Alsace et de Lorraine, (FEVAL), président cantonal du SF, conseiller municipal président de la commission des affaires forestières.

 

Hôtelier restaurateur, il a été membre de la commission des examens. Il a été membre fondateur de la confrérie saint Thiébaut. A travers toutes ses activités, il a été honoré par diverses médailles dont les plus importantes sont : chevalier dans l'Ordre national du Mérite agricole, la croix du combattant volontaire.

 

Raymond était né lundi 8 novembre 1926 à Sewen au foyer des époux Léon Weyer et Marie Ehret propriétaire du restaurant de la Gare, actuellement au Relais des Lacs tenu par son neveu Benoît.

 

A l'issue de sa scolarité à Sewen, le jeune Raymond intègre la brigade du réputé hôtel du Parc à Mulhouse il y fait son apprentissage de cuisinier. Pendant la guerre, ses activités de résistance lui valent un séjour à Schirmeck comme gaulliste. Il est resté d'ailleurs d'une irréductible fidélité au général de Gaulle.

 

A la fin de la guerre, il s'engage dans la "Royale". Il est affecté sur le dragueur de mines "Commandant Delage" en Indochine évidemment comme cuisinier. C'est ainsi qu'il a organisé le repas de noces du futur amiral Pierre Lacoste.

 

Revenu en Alsace, il épouse le 27 janvier1951 Laurette Fluhr qui lui donne deux filles Raymonde et Huguette. Voulant voler de leurs propres ailes, le jeune couple prend la gérance de l'hôtel restaurant de la Jumenterie au Ballon d'Alsace versant vosgien. Mais les hivers sont rudes et Raymond et Laurette redescendent dans la vallée et s'installent à Masevaux à la « Taverne de l'Espérance » avant de créer dans l'ancienne maison de maître de la poste puis du Dr Zeller l'hôtel -restaurant du « Relais la Poste » jusqu'à leur retraite. Ces deux établissements ont eu des renommés dépassant largement le cadre régional. De nombreux sportifs y ont fait étapes, Raymond Poulidor (cycliste), les footballeurs de Sochaux, Jacques Joliat, Jacques Henry (coureurs automobiles), les vedettes du spectacle (Fernand Raynaud, Rika Zaraï) mais aussi les hommes politiques dont les ministres Pierre Billecocq et Jean-Marie Bailly...

 

Nous présentons à la famille en deuil, en particulier à son épouse Laurette, à ses deux filles Raymonde et Huguette nous plus sincères condoléances.

 

Pierrot Rosenblieh - samedi 13 novembre 2010 

 

 

 

 

 

Raymond Weyer le jour de ses 80 ans (Photo P. Rh) 

 

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