Les fêtes des sapeurs-pompiers

13 décembre 2010

Guewenheim

Dimanche le corps des sapeurs-pompiers de Guewenheim était à la fête avec les nominations au grade de sous-officier de Nicolas Charlier, celle de chef de corps de Boris Willmé, les célébrations des festivités de la sainte Barbe et du 111^ème anniversaire de la création du corps.

Les festivités ont débuté par une messe célébrée en l’église saint Maurice de Guewenheim par Jean-Claude Ducottet du doyenné de Masevaux. L’ensemble du corps, s’est rassemblée sur le plateau sportif, recouvert d’un léger manteau de neige, qui a fait office de place d’armes. Sur le plateau avait pris place de nombreux invités dont la sénatrice Patricia Schillinger, le conseiller général Michel Habib, le président du l’Union départementale des sapeurs-pompiers, le lieutenant-colonel Alphonse Hartmann, une délégation des corps allemand de Biennenbüttel (Basse-Saxe) à 70km de Hambourg et autrichien de Hirm(Burgenland) à 60 km de Vienne, de nombreux officiers sous-officiers et sapeurs-pompiers ainsi que les jeunes sapeurs-pompiers (JSP).

Dans un premier temps Jean-Luc Barberon maire de Guewenheim a remis les galons de sergent au caporal-chef Nicolas Charlier. Ensuite le commandant Gilles Triballier chef du groupement centre a procédé à la nomination comme chef de corps le sergent-chef Boris Willmé qui remplace le lieutenant François Papirer. Le nouveau chef de corps est le petit-fils du capitaine honoraire Antoine Munch ancien chef de corps. L’issue de ces nominations une réception, a été organisée au local des sapeurs-pompiers ou des panneaux à travers diverses photos et divers articles de presse ont présenté une rétrospective de l’historique et des diverses activités des soldats du feu locaux.

Jean-Luc Barberon dans son allocution de bienvenue a rappelé l’origine du corps. Il a été crée le 10 octobre 1899 à l’initiative de Vincent Liller le maire de Guewenheim à la suite de l'incendie survenu le jour de l'Assomption du 15 août 1899, par lequel cinq maisons et dépendances, situées au centre du village, furent entièrement détruites.

C’est souvent à la suite d’un sinistre qu’ont été constitués les corps de pompiers. A Kirchberg c’est la suite de l’incendie, de la maison de Paul Lévèque survenu le jour de la saint Etienne le 26 décembre 1950, que Roger Maitre le futur chef de corps a réuni un groupe de volontaire pour créer un corps dans son village d’adoption.

Depuis la création du corps de Guewenheim six chefs de corps se sont succédés : Robert Weinmann (capitaine) 1899 à 1914, Ernest Ramstein (Lieutenant) de 1920 à 1940, Georges Ehrard (Lieutenant) de 1940 à 1962, Antoine Munch (Lieutenant) de 1962 à 1990 et François Papirer (Lieutenant) de 1990 à 2110. Ces cinq chefs de corps ont assuré une durée moyenne de 21 ans de commandement. Boris Willmé s’il tient la moyenne restera en place jusqu’en 2031 à moins qu’il ne bat le record de son grand-père Munch (28 ans)

Michel Habib devait souligner que François Papier qui a quitté le commandement a passé 29 années de présence au corps. Il a mis tout son dynamisme tout son enthousiasme tout son professionnalisme et toutes ses qualités humaines toute sa disponibilité au service du corps » François Papirer ne quittera pas son engagement chez les sapeurs-pompiers au sein de l’union départementale et continuera à présider les jeunes sapeurs-pompiers de la vallée de la Doller.

Alphonse Hartmann c’est surtout adressé à Boris Willmé : « Ce matin tu m’as étonné depuis 1961 je suis sapeur-pompier mais ce matin c’est la première fois que j’ai vu quelqu’un qui avec un aplomb extraordinaire sans ce tromper nous a présenté le dispositif.»

Patricia Schillinger a terminé la série des allocutions en rappelant que pour être sapeurs-pompiers en rendant hommage à Roland Papirer et souhaitant bon vent à Boris Willmé

A l’issue de ces cérémonies les sapeurs-pompiers locaux se sont retrouvés dans la grande salle pour fêter sainte Barbe leur patronne. Au cours du repas François Papirer s’est vu remettre par le chef de corps de Biennenbüttel une médaille d’argent pour la collaboration internationale.

Pierrot Rosenblieh - lundi 13 décembre 2010